La section, de janvier 2015 à janvier 2016 a vu l’adhésion de 88 adhérents (dont ¼ environ sont nouveaux). Elle s’est réunie 13 fois (10 janvier, 14 février, 7 mars, 22 avril, 26 mai, 19 juin, 18 juillet, 9 septembre, 3 octobre, 7 novembre, 19 décembre, 16 janvier), ces réunions regroupant entre 13 personnes (le 18 juillet) et 25 personnes (le 10 janvier 2015). Le 14 février fut la date de l’Assemblée générale, à l’occasion de laquelle fut élue présidente Nathalie Kleinhans, Simone Franck restant première vice-présidente, Michel Pauset président d’honneur, Alain David deuxième vice-président, Nouzha Blaoui trésorière, Anne-Lise David secrétaire.
Des réunions du « bureau élargi » ont lieu tous les mois, dans une atmosphère marquée par une vraie intensité militante et la convivialité, chaque réunion représentant un moment, attendu, de plaisir, de conversation et de partage, autour d’un repas-buffet.
Il faut souligner l’effort particulier de la section (dans la continuité de ce qui fut fait au moins depuis 2013, pour participer en nombre aux grands rendez-vous nationaux : conseils fédéraux (où chaque fois quelques militants assistent en invités), convention de Marseille (nous y étions à 9) et université du Havre (nous y étions à 12).
La vie de la section a été évidemment marquée par l’atmosphère dramatique née des attentats de janvier et de novembre, d’où des thèmes déjà présents depuis plusieurs années, mais qui l’ont été encore davantage : les interventions dans les écoles (convention passée avec le rectorat pour des mesures de remédiation – nous avons été appelés trois fois cette année, au collège de Bligny-sur-Ouche, au lycée Marey de Beaune, au lycée Antoine, et nous avons en perspective d’autres rendez-vous – débats organisés – trois fois, à Seurre, à Brochon, à Arnay-le-Duc – contacts pris avec le référent-laïcité sur la Côte d’Or, le principal de collège Jean-Claude Meunier. Des débats ont été amorcés avec des associations musulmanes. Nous avons constaté l’augmentation des incidents racistes (essentiellement un racisme « anti-musulman » au moins une dizaine d’incidents que nous avons eus à connaître et dont plusieurs ont été présentés à nos avocats – maître Eric Ruther et maître Cedric Mendel) : sur les lieux de travail notamment, parfois dans des contextes qu’on aurait pu croire protégés en raison du niveau social des victimes (le cas exemplaire de plusieurs médecins hospitaliers, celui d’un patient également, victime de violences de la part d’un médecin).
La section a également poursuivi son effort pour le maintien de la mémoire (notamment les cérémonies commémoratives de la rafle du Vel d’Hiv), l’édification d’un jardin de la mémoire concernant les trois génocides reconnus par l’ONU, le génocide des Arméniens, celui des Juifs, celui des Tutsi du Rwanda (à cet égard les circonstances, la mort du maire Alain Millot, ont fait qu’il a fallu surseoir à ce qui devait avoir lieu le 21 septembre, et qui devrait finalement aboutir le 27 janvier 2017 sous une autre forme, plus élaborée).
Les réunions régulières ont permis de donner consistance à la continuité d’une vie militante, la section étant attentive aussi bien aux événements locaux qu’aux événements nationaux (plusieurs articles publiés par le Bien Public se sont faits l’écho de cette attention, des interviews à France Bleu, ainsi que la participation à des rendez-vous associatifs, des rencontres avec des officiels – le maire, sa première adjointe, la directrice de cabinet du préfet, des représentants du recteur, un député etc – La convention avec le DFCO a été reconduite. Présence de la section également aux réunions de la Plateforme municipale de lutte contre les discriminations, à la rencontre annuelle du « Grand déj ».
En résumé nous avons essayé de faire face et de tenir notre place dans un contexte particulièrement éprouvant, où l’on a le sentiment parfois que les digues s’effondrent et que le flot d’événements terribles emporte tout sur son passage.
Anne-Lise David
Secrétaire de la section